Beauvais : chronologie

source : http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0002185

13ème siècle – 14ème siècle

Reconstruction des voûtes endommagées et des arcs-boutants qui les épaulaient à l’extérieur. Le nombre de piliers intérieurs est doublé. Les murs sont épaissis.

1225
La Basse-œuvre est endommagée par un incendie. L’évêque Milon de Nanteuil (1217-1234) décide avec le chapitre de reconstruire la cathédrale (côté oriental du bras sud du transept).

1225 – 1272
Abside et chœur sont construits.

1240
Pose des verrières de la chapelle axiale de l’abside.

1255
Réalisation des étages supérieurs du chœur (hauteur des fenêtres hautes: 18m).

1272
Premier office dans la nouvelle cathédrale.

1284 – 1322
Des piles sont ajoutés et la voûte reconstruite.

28 novembre 1284
Une partie des voûtes s’effondre. L’abside est épargnée.

à partir de 1338
Les travaux de consolidation sont achevés par l’architecte Enguerrand le Riche.

1449
Le chapitre décide d’élever le transept et la nef.

16ème siècle

Les vantaux des portes du transept sont sculptés par Jean Le Pot.

1500
Début de la construction du transept sud.

mai 1500
L’évêque Louis de Villiers de lIsle-Adam pose la première pierre du bras sud du transept. Les travaux sont confiés à l’architecte Martin Chambiges, maître maçon de Paris. Ils dureront de 1510 à 1537

1510 – 1537
Construction du transept nord.

1532
Mort de Martin Chambiges mais le chantier se poursuit suivant ses plans.

1537
Pose des vitraux de Jean et Nicolas Le Prince dans le bras nord du transept.

1538 – 1540
Construction du comble et de la couverture du bras nord du transept.

1544
Les discussion sur la nature de la tour. La décision est d’ériger trois étages en pierre et un en bois.

1548
Fin de la construction du comble du bras sud du transept.

1550
Fin de la construction des voûtes du bras sud du transept.

1551
Pose des vitraux de Nicolas Le Prince dans le bras sud du transept.

1561
Le chapitre décide de construire une gigantesque tour-lanterne avant d’entreprendre la construction de la nef. Adoption du plan de cette tour fait par Jean Vast.

1569
Fin de la construction de cette tour par la pose de la croix. Avec une hauteur de 153m, elle était la plus haute de la chrétienté.

1572
Des experts signalent un déversement sensible des piliers de la croisée du transept dû selon eux à l’absence de contrebutement à l’ouest. On redoute un accident. La croix de fer qui surmontait la tour est démontée.

17 avril 1573
Des maçons se préparent à renforcer les supports de la tour.

30 avril 1573
Effondrement de la tour-lanterne sans faire de victimes. Les maçons refusent d’achever la démolition. Un criminel gagne sa liberté en le faisant.

1577
Fin de la reconstruction des voûtes du bras sud du transept (dates inscrites sur les voûtes: 1574, 1575, 1577 et 1578).

1578
Fin de la reconstruction des voûtes du bras nord du transept. Couvrement en bois de la croisée du transept.

17ème siècle et suivants

1600
Début de la construction de la nef sous la direction du maître maçon Martin Candelot.

1604
La première travée de la nef est voûtée. Une palissade provisoire clôt l’église à l’ouest.

1605
On élève à l’ouest deux gros contreforts pour contrebuter le transept. Du fait d’une mauvaise fondation ils ont tendance à déverser. La construction de l’église s’arrête.

1793
Les sculptures disposées dans les niches des façades du transept sont détruites.

1842
L’architecte Ramée, chargé de la restauration de la cathédrale, propose d’agrandir la nef en construisant une ou deux travées.

1854
Le projet reprit par son successeur Verdier est définitivement abandonné.

1861
Reprise des couvertures des chapelles rayonnantes et des bas-côtés pour dégager les baies obstruées du triforium.

1897 – 1904
Reprise en sous-œuvre des piles des bas-côtés du chœur.

1940
La cathédrale reçoit cinq bombes. Le quartier canonial est grande partie détruit.

1969 – 1972
Une dégradation des doubleaux et des voûtes des croisillons nord et sud du transept nécessite de stabiliser les jeux dans les claveaux dus au mouvement des contrebutées ouest dû à l’absence de nef. Les mouvements sont ralentis mais ils se poursuivent.

octobre 1982
Un vent de sud-ouest avec des rafales en saccades provoque la rupture d’un arc-boutant qui venait d’être restauré.

février 1983
Le même type de vent défonce le bardage de clôture du transept. Des études sont entreprises en soufflerie qui ont montré que leur absence pouvait avoir des conséquences néfastes sous l’action d’un vent de sud-ouest.

Aujourdhui

Le chevet a été ceinturé à une date inconnue de barres de fer reliant entre elles les culées des contreforts. Ces barres existaient au 17ème siècle. Elles ont été démontées au cours de précédentes campagnes de restauration au 19ème siècle. Pour assurer une bonne résistance aux tempêtes, repose des tirants métalliques liant les culées des arcs-boutants. Un dispositif d’étaiement est mis en place.

 

Architectes et dimensions

source : http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0002185

Architectes :

  • Martin Chambiges
  • Enguerrand Le Riche
  • Jean Vast

Informations techniques :

  • Matériaux de construction
  • tour bois pierre
  • arcs pierre
  • colonnes pierre
  • murs pierre
  • voûte maçonnerie

Dimensions :

  • longueur totale 70 m
  • diamètre de la rose nord 11 m
  • diamètre de la rose sud 11 m
  • hauteur des grandes arcades 21.2 m
  • hauteur du triforium 4 m
  • hauteur des baies hautes 17 m
  • hauteur de la tour 151.59 m
  • largeur de la nef 16 m
  • longueur du transept 58 m
  • hauteur des voûtes du choeur 46.77 m